Culture

 
Suite à son 19ème largage par une Katherine, Colin, un surdoué qui ne rêve que de devenir un génie, décide de partir "à l’aventure" accompagné de son meilleur ami de toujours, Hassan, afin de combler ce "bout manquant" dans son ventre du à cette 19ème perte. Ils se retrouvent ainsi dans une petite ville paumée du Tennessee nommée Gutshot pour visiter la tombe de l'archiduc François-Ferdinand. Dans cette joyeuse petite ville, il fait alors la connaissance de Lindsey, de sa mère Molly et de ses amis. Lors de son séjour à Gutshot, Colin a l'idée de génie d'élaborer un théorème des plus invraisemblables, suite à ses 19 expériences  avec les Katherine. Celui-ci vise à prédire le déroulement exact d'une relation amoureuse, et donc sa fin, à partir d'une formule mathématique et retranscrire ce déroulement sous forme de graphique. Néanmoins, cette tâche n'est pas simple à réaliser et Colin se retrouve confronté à de nombreux problèmes; mathématiques, amoureux et d'amitié, notamment. Suivez Colin à travers ses réflexions, ses formules et ses souvenirs amoureux.

  Très sincèrement, après avoir lu "Nos étoiles contraires" et "Qui es-tu Alaska?", je suis un peu restée sur un goût de trop peu à propos de ce livre. Non pas qu'il soit mal écrit ou sans intérêt, simplement je m'attendais à mieux de la part du génie de John Green. J'ai trouvé la psychologie des personnages moins travaillée comparé à ce que J.G. m'a habituée et leur personnalité moins complexe. Par contre les personnages principaux sont toujours uniques et originaux ce que j'ai plutôt apprécié ayant horreur des personnages stéréotypés.
L'histoire non plus n'est pas commune; en effet un surdoué ayant comme ambition de retranscrire une relation amoureuse par graphique ça ne court les pages ! J'ai beaucoup aimé la manière dont l'auteur a abordé l'aspect mathématique du livre puisqu'il le fait avec une grande simplicité. En clair, c'est accessible à tous et aucune compétence mathématique n'est requise pour comprendre. De plus, pour les plus curieux, il nous propose à la fin du livre des explications très très simples écrites par un de ces amis mathématiciens. J'ai adoré la façon dont J.G est arrivé à marier la certaine rigueur et droiture des mathématiques avec la subtilité et le mystère de l'amour tout au long de la lecture; il l'a fait avec la justesse qu'on lui connait, simplicité et une bonne dose d'humour.
  Au niveau du style d'écriture c'est pour moi très compréhensible, simple, humble même et pourtant tellement beau et agréable.
  Pour ce qui est du contenu de l'histoire en elle-même, je la trouve plutôt originale, mais je ne suis pas arrivée à trouver un réel fil conducteur dans toutes les intrigues qui se croisent (l'élaboration du théorème, son histoire avec chaque Katherine, son deuil de la 19em, les problèmes de Lindsey... ). De plus, j'ai eu du mal à rentrer dans le roman et à m'identifier aux personnages.
   J'avais ressenti en lisant "Nos étoiles contraires" et "Qui es-tu Alaska" une certaine dimension philosophique, dimension que je n'ai pas retrouvée dans "Le théorème des Katherine". Je m'explique: dans les 2 romans cités précédemment, l'auteur nous apprend des choses sur la vie en général et le sens de celle-ci, ce qui manque dans "Le théorème des Katherine". Néanmoins, la culture générale que parvient à nous transmettre J.G. par une avalanche d'information, est toujours présente sans que l'on en fasse une overdose.    Suite à son 19ème largage par une Katherine, Colin, un surdoué qui ne rêve que de devenir un génie, décide de partir "à l’aventure" accompagné de son meilleur ami de toujours, Hassan, afin de combler ce "bout manquant" dans son ventre du à cette 19ème perte. Ils se retrouvent ainsi dans une petite ville paumée du Tennessee nommée Gutshot pour visiter la tombe de l'archiduc François-Ferdinand. Dans cette joyeuse petite ville, il fait alors la connaissance de Lindsey, de sa mère Molly et de ses amis. Lors de son séjour à Gutshot, Colin a l'idée de génie d'élaborer un théorème des plus invraisemblables, suite à ses 19 expériences  avec les Katherine. Celui-ci vise à prédire le déroulement exact d'une relation amoureuse, et donc sa fin, à partir d'une formule mathématique et retranscrire ce déroulement sous forme de graphique. Néanmoins, cette tâche n'est pas simple à réaliser et Colin se retrouve confronté à de nombreux problèmes; mathématiques, amoureux et d'amitié, notamment. Suivez Colin à travers ses réflexions, ses formules et ses souvenirs amoureux.




Toujours aussi jouissifs les livres d’Amélie Nothomb ! Son 24e roman, Le Crime du comte de Neville, nous emmène dans le milieu de l’aristocratie belge. On est au XXIe siècle, pourtant les us et coutumes ont la peau dure. Nothomb déroule sa petite chanson criminelle et en profite pour montrer comment cette classe sociale s’effrite et comment le monde vacille. C’est drôle, malin, plein de références érudites. On ne s’en lasse pas.




Aux premiers abords, lorsque j’ai lu ce livre, j’ai été enchantée par la magie et le décalage de celui-ci : on nous parle ici d’une famille noble, qui adore organiser des « garden-party », comme ils disent si bien et qui vit encore avec de vieux principes, assez farfelus et saugrenus. En effet, ceux-ci portent un intérêt particulier pour leurs réceptions, même si celle-ci les empêchent de vivre correctement le reste de l’année. Pour eux, recevoir est un art et il y a même des règles à respecter. En plus de cet univers assez grotesque, il y a ce personnage, Sérieuse, qui, à seulement 17 ans, ne ressent plus rien, ni peine, ni colère, ni joie, ni tristesse et qui demande à son père de la tuer, tout simplement et qui a des idées assez drôles tels que « aller passer la nuit dans la forêt ». Ce livre est un vrai conte de fée, qui n’oublie pas le côté « happy end », du tout est bien qui finit bien, grâce à la magie du destin.

Ensuite, après avoir été frappé par ce monde merveilleux et étrange, j’ai été tout simplement amusée par l’ironie de cette œuvre. Tous les éléments cités dans le point précédent m’ont, après m’avoir étonnée, fait rire ! L’importance qu’apportent les aristocrates au paraitre est tournée dans ce livre avec humour. Mais ce qui est magnifique dans cette histoire c’est que je ne me suis rendue compte de l’ironie de la chose qu’après avoir terminé de la lire.


Enfin, lorsque j’ai analysé plus en profondeur ce récit, j’ai remarqué quelque chose de troublant : Amélie Nothomb a, ici, écrit un conte, l’histoire d’un comte qui et condamné à tuer quelqu’un lors de sa fête qui a une fille qui veut mourir. Mais elle n’a pas fait que ça : elle a, en parallèle, raconté l’histoire d’une noblesse, qui porte un intérêt démesuré aux apparences. Plus qu’une morale, elle a dépeint une réalité inconnue aux personnes étrangères à ce milieu et qui mérite réflexion.C'est pour moi incroyable de mettre tous ça en seulement 135 pages.

Plus qu’un simple roman, ce livre est la preuve non-vivante bien que réelle que les plus courtes sont les meilleures. 

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